Nom : KIEFFER
Prénom(s) : Louis
Date de naissance : 31 juillet 1902
Commune et (département de naissance) : Schiltigheim (Bas-Rhin)
Parents : /
Situation familiale : Marié avec Anne KIEFFER née LEVY (le 17 août 1929 à Bischheim)
Enfants : ?
Profession : Ouvrier
- DOMICILE
Adresse (avant la guerre) : ?
Adresse (pendant la guerre) : /
- DÉPORTATION
Convoi n° : /
Date et lieu de décès : à Strasbourg (Bas-Rhin) le 2 juin 1942 à l’âge de 39 ans
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COURTE BIOGRAPHIE
Travaillant aux ateliers de Bischheim, Louis KIEFFER était syndiqué à la CGT et membre du Parti communiste, mais son activité concernait surtout le sport populaire en tant que militant de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) et en particulier la société Aurora de Schiltigheim.
Pendant l’annexion de fait, il participa à la mise en place du premier réseau de résistance animé par Georges WODLI. Il fut dénoncé et arrêté de nuit par les Allemands pendant le transport de la ronéo clandestine à Bischheim, le 31 mai 1942. Il subit trois jours d’interrogatoire rue Sellénick, au siège de la Gestapo de Strasbourg, puis fut transféré dans la prison de la rue du Fil. Il fut retrouvé pendu dans sa cellule le 2 juin 1942. Ses camarades pensent qu’il préféra la mort à la trahison.
Son nom fut donné à une rue de Bischheim en 1945, par la municipalité alors dirigée par un communiste, Émile HAAG, et au chalet Aurora du Champ du Feu, par la FSGT. Une cérémonie en sa mémoire fut organisée le 11 février 1950 au Cheval Blanc, le rendez-vous des militants, à Bischheim. En 1953 le nom de son dénonciateur fut rendu public. Il s’agissait de Léonard KEIM, qui avait parlé sous la torture. L’affaire fit grand bruit et provoqua l’exclusion de ce dernier.
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Dernière adresse à Bischheim :