Le projet de Stolpersteine 67 s’inscrit dans une démarche pan-européenne, visant à réinscrire les victimes du nazime: juifs, romani et sinti, malades et handicapés, résistants et opposants, homosexuels, témoins de Jéhovah, qui vivaient parmi nous jusqu’en 1939, dans le paysage de nos villes. L’artiste allemand Gunter Demnig en est à l’origine.
La Stolperstein, pavé dont la face supérieure est recouverte d’une plaque en laiton donnant quelques indications biographiques, placé devant le logement, le lieu de travail ou d’études des victimes, n’est pas un objet sacré: c’est la petite trace d’une présence passée, retirée de la communauté citadine, qui doit attirer l’attention du passant. Elle ne s’impose pas à lui mais il peut l’utiliser, à son gré, pour se rappeler, pour honorer une mémoire, pour expliquer à ses proches qui vécut là et qui dut partir, souvent pour toujours.
La pose de la Stolperstein est aussi l’occasion pour des élèves d’appréhender ces évènements terribles à travers une trajectoire personnelle ou familiale, par des recherches historiques et biographiques. Notre projet est ainsi d’abord un projet pédagogique.
Explorez ces pages, découvrez des vies brisées de votre quartier, voyez quels sont les prochains évènements prévus: poses, conférences, visites, nous les organisons pour vous.