Raymond WINTER

Raymond WINTER

Nom : WINTER

Prénom(s) : Raymond 

Date de naissance : 19 février 1923 

Commune et (département de naissance) : Strasbourg (Bas-Rhin)  

Parents : Camille WINTER (*5.5.1883 à Goersdorf (Bas-Rhin) – 1.11.1970 à Strasbourg (Bas-Rhin)) commerçant, grossiste en tissus ; et Yvonne Judith WINTER née MEYER (*15.8.1898 à Sarre-Union (Bas-Rhin) – 20.12.1946 à Strasbourg (Bas-Rhin)) 

Situation familiale : Célibataire 

Enfants : 

Profession : Élève au Lycée Kleber à Strasbourg (Bas-Rhin). Entré aux Éclaireurs-Israélites. Étudie à l’école de tissage de Lyon (Rhône) au début de la guerre.  

  • DOMICILE 

Adresse (avant la guerre) : 1 rue Sellenick à Strasbourg (Bas-Rhin) 

Adresse (pendant la guerre) : Dijon (Côte-d’Or), Lyon (Rhône) rejoint ses parents à Montpellier (Hérault), Millau (Aveyron), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) 

  • DÉPORTATION 

Convoi n° : Aucun

Date et lieu de décès : Fusillé le 14 juin 1944 à Soubizergues (Cantal) à l’âge de 21 ans 

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COURTE BIOGRAPHIE

« Dès le début de l’année 1942, Raymond WINTER travaille dans les camps de Rivesaltes et de Gurs avec le rabbin Schilli. Ils essaient d’apporter aide et réconfort aux internés et en font évader un certain nombre. Ils ravitaillent les trains de déportés qui partent de ces camps totalement démunis. Raymond WINTER passe à la fabrication et à la distribution de faux papiers, et intègre la Sixième en devenant responsable régional à Montpellier. Après le débarquement en Afrique du Nord, il s’installe à Millau d’où il parcourt l’Aveyron, le Lot, le Tarn et la Lozère pour trouver des planques pour mettre à l’abri les jeunes Juifs recherchés. C’est ainsi que Raymond WINTER organise un camp à Florac, avec la complicité du Préfet et sous couvert des Éclaireurs unionistes, en décembre 1943 avec la présence du rabbin Samy KLEIN. Un autre camp est aussi organisé à Vabre pour Pâques. Il convoie par ailleurs des groupes d’enfants du Chambon-sur-Lignon à la frontière suisse. Il fait partie du réseau Coty et assure entre autres le repérage des mouvements de troupes, notamment par les lignes ferroviaires. En mai 1943, il est repéré et arrêté à Lyon mais parvient à se libérer. Il poursuit son activité dans la région de Clermont-Ferrand. Il reçoit l’ordre de rejoindre le maquis avec ses cousins Roger et Marcel GRADWOHL, ainsi qu’Edgard LÉVY. Ils sont arrêtés à Saint-Flour le 10 juin 1944 et fusillés le 14 juin 1944 avec 22 résistants non-juifs à Soubizergues (Cantal) » (Mémorial de la Shoah). 

D’après le recensement de population de 1936, il vit au 1 rue Sellenick à Strasbourg (Bas-Rhin) avec ses parents, sa sœur Colette (*1926 à Strasbourg (Bas-Rhin) - ?) et Louise WALCH (*1911 à Graufthal (Bas-Rhin) - ?) bonne protestante.

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Dernière adresse à Strasbourg : 1 rue Sellenick