Ce vendredi 27 janvier 2023, en ce 78e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, l’équipe de Stolpersteine 67 et ses adhérents se sont mobilisés pour une journée de polissage. En la mémoire des disparus, le président de notre association Richard Aboaf retraça la vie de chacun d’entre eux afin de rendre aux noms leurs histoires.
À13h00, nous sommes convenus d’un rendez-vous au 30 rue Oberlin où nous avons commencé par polir le Stolperstein de Jean HELLER. Résistant, ce jeune homme de confession juive a donné sa vie pour défendre sa chère patrie contre l’occupant allemand.
À13h20, nous sommes arrivés au 5 rue Strauss-Durkheim pour polir le Stolperstein de Charles ABRAHAM, auquel nous avons rendu à son tour toute sa splendeur.
À13h30, à quelques pas du précédent Stolperstein, nous avons atteint le pavé de Théodore ACKERMANN au 15 rue Strauss-Durkheim. Homme d’affaires strasbourgeois, de confession juive, il est arrêté alors qu’il tentait de sauver d’autres juifs d’une rafle.
À13h45, au 1 rue Gustave Klotz, notre groupe s’est déplacé en direction du Stolperstein de Lucien KAHN, assassiné lors de la tragédie des puits de Guerry.
À14h05, nous avons marché jusqu’aux quatre Stolpersteine de la famille Bloch posés au 25 avenue de la Marseillaise, où les pavés de David, de Simone, et de leurs enfants Jacques et Liliane, récupérèrent tout leur éclat.
À16h00, notre association Stolpersteine 67 a rejoint Friedrich PETER et David GÜMBEL à Kehl, sur le parvis de la Friedenskirche, pour un polissage transfrontalier. En premier lieu, ils prirent la parole pour évoquer la tragédie qui nous rassemblait aujourd’hui, en présence d’une classe du lycée Kléber venue participer aux commémorations et au nettoyage des pavés. Puis, au terme de l’ouverture des cérémonies, la classe de lycéens se sépara en deux groupes, pour deux parcours distincts. Tous ensemble, les joues bleuies, les vies des défunts furent honorées, et leurs Stolpersteine, avec un peu d’huile de coude, ont à nouveau brillé.
Enfin, une cérémonie à 19h00 a clos cette journée, dans l’église de la paix, rendant un ultime hommage aux différents morts dont les mémoires furent célébrées aujourd’hui. Accompagné par des virtuoses à la clarinette et à l’orgue, ce recueillement fut avivé par des discours portés par des lycéens de Kléber, messages d’espoir pour le monde de demain. Commémorer pour ne pas oublier, ne pas oublier pour ne pas répéter.
Retrouvez ci-dessous des extraits vidéos de la cérémonie, et plus particulièrement des interprétations musicales par le clarinettiste et l’organiste présents.
Quelques mots du président de l’association Stolpersteine 67 en cette journée du 18 juillet 2022 :
« Le lundi 18 juillet dernier, 4 importantes cérémonies de poses de Stolpersteine ont eu lieu à Strasbourg ville.
La cérémonie officielle qui a marqué le début des poses, s’est déroulée au 26 avenue de la Marseillaise, à la mémoire de la famille Bloch, dont les 4 membres, David, Simone, Jacques et Liliane, ont été déportés le 20 novembre 1943 par le convoi 62 et assassinés le 25 novembre, 36 heures après leur arrivée à Auschwitz…
De très nombreuses personnalités représentant l’exécutif municipal et eurométropolitain, la Collectivité Européenne d’Alsace, la Région Grand-Est, les élus locaux, les conseillers départementaux, les responsables associatifs ainsi que les responsables des Archives départementales du Bas-Rhin et des Archives de la Ville de Strasbourg, étaient présents à la cérémonie autour des proches et descendants venus de Paris et d’Israël. Les responsables des grandes institutions juives de la ville et du Grand Est, le Consistoire Israélite du Bas-Rhin, le Fond Social Juif Unifié et le Conseil Représentatif des Institutions juives de France étaient représentées à cette cérémonie au plus haut niveau.
Les interventions successives des élus et responsables ont souligné l’importance du devoir d’Histoire et de Mémoire qu’il faut associer, la particularité des Stolpersteine, forme de dissolution du monumental et projet qui remémore les victimes dans leur singularité pour contrer l’idéologie d’extermination de masse voulue par le nazisme a été également évoquée.
Le destin particulier et souvent tragique de nos communautés juives alsaciennes a été aussi rappelé à plusieurs reprises ainsi que la lutte contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme par le biais de l’éducation et de la pédagogie dans les collèges et les lycées.
Les interventions des enseignants et des élèves des lycées Pontonniers, ORT et Oberlin ont été remarquables : poésie, chants, quatuor de musique classique, interventions théâtrales… ont montré l’investissement de ces structures scolaires dans le champ mémoriel, en écho et en accord avec le volet pédagogique de l’association Stolpersteine 67.
Les cérémonies suivantes de poses de Stolpersteine aux 4 coins de la ville, ont remémoré des figures et des destinées différentes : Jean Heller, Résistant né en 1920 à Brumath, maquisard, exécuté le 12 juillet 1944 à Toussieu avec un groupe de résistants de Haute-Loire.
Lucien Kahn, né en 1887 à Dettwiller, victime juive du massacre des Puits de Guerry à Savigny-en-Septaine dans le Cher, assassiné le 24 juillet 1944.
Et Oscar Erlich, né en 1921 à Tarnobrzeg en Pologne, étudiant en école d’ingénieur, arrêté le 27 février 1943 à Périgueux en Dordogne, déporté à Sobibor, assassiné le 11 mars 1943 le jour de son arrivé au camp.
Ces cérémonies, qui ont réuni de très nombreux officiels, les descendants ou proches des familles des déportés et des coreligionnaires des communautés de Strasbourg et du Bas-Rhin, ont eu un écho très fort auprès des participants, les évocations des destinées et des tragédies vécues ont été toutes empreintes d’émotion.
Rappeler l‘importance du devoir d’histoire et de mémoire, déployer un volet pédagogique, refouler l’oubli, l’inéluctable érosion de la mémoire et la fugacité du souvenir, telles sont les intentions revendiquées aussi par le projet Stolpersteine ».
Richard Aboaf, Président Association Stolpersteine 67.
En ce lundi 18 juillet 2022, s’est déroulée une nouvelle journée de poses de Stolpersteine à Strasbourg, en la mémoire des victimes de la politique nazie au cours de la Seconde guerre mondiale. À 10 heures, une cérémonie officielle fut organisée, en présence d’élus de la Région Grand Est, de la Collectivité européenne d’Alsace, de la Ville de Strasbourg et de l’Eurométropole, de représentants des familles, du CIBR, du FSJU, du CRIF, du Souvenir français et d’élèves des lycées ORT et Pontonniers de Strasbourg… Et bien évidemment, sans oublier la présence des familles venues honorer les poses.
Ainsi, à 10 heures, quatre Stolpersteine ont été posés en la mémoire de David BLOCH, Simone BLOCH, Jacques BLOCH, Liliane BLOCH ; au 26 avenue de la Marseillaise. La cérémonie officielle débuta par un discours du président de l’association Richard Aboaf, précédé de la prise de parole de l’adjointe de la maire Anne Mistler, puis de celles de nombreux intervenants : telle que Salomé BLOCH-BERTHIÉ, un membre de la famille commémorée aujourd’hui. Une fratrie ukrainienne, d’un violoncelle et de quatre violons, anima les coeurs des personnes présentes au son de la Sarabande de Haendel. Puis, un chant en hébreu fut également interprété par une élève du lycée des Pontonniers, suivie de deux autres élèves du lycée ORT, comédiennes, qui nous ont offert une puissante et vivante représentation théâtrale. Ensuite, d’une voix harmonieuse et pleine de considération, un miliaire chanta. Enfin, la descendante de la famille déposa quelques fleurs pour clore la cérémonie, et parachever le recueillement de chacun.
À 11 heures, un Stolperstein a été posé en la mémoire de Jean HELLER au 30 rue Oberlin. Cousin du grand-père de Natalie HELLER, secrétaire de notre association, notre membre a organisé une cérémonie en la mémoire de son parent, à travers un discours fier et digne. Enfin, comme pour remonter l’espace de quelques instants les aiguilles du temps, s’élevèrent Le chant des partisans et Ceux du maquis, une évocation faisant une dernière révérence à la vie de Jean, résistant qui jusqu’à son dernier souffle mena à bien son devoir à l’égard de sa chère patrie.
À 14 heures, un Stolperstein a été posé en la mémoire de Lucien KAHN au 1 rue Gustave Klotz. Né le 4 décembre 1887 à Dettwiller (Bas-Rhin), il est l’une des 36 victimes juives du massacre des puits de Guerry à Savigny-en-Septaine (Cher) le 24 juillet 1944. Son nom par ailleurs figure sur les stèles d’hommage à Saint-Amand-Montrond. Organisé à la dérobée, contrairement aux us nazies, seules deux femmes parviendront à échapper à ce funeste destin. Celles-ci, parce qu’elles savaient l’allemand, ont réussi conséquemment à se faire passer pour chrétiennes. Sine qua non, elles auraient été elles aussi parmi les suppliciés. L’une de ces deux dames était la femme de Lucien KAHN. Enfin, Laurence JOST-LIENHARD, maire de Bosselshausen et secrétaire générale de l’association des Maires et Présidents d’intercommunalités 67, auteure de Kaddish pour un prof, Le Collège de Bouxwiller dans la tourmente de la Shoah, nous accorda le privilège de sa présence et prononça un touchant discours.
Enfin, pour clore cette journée, un Stolperstein a été posé à 15 heures en la mémoired’Oscar EHRLICH au 8 rue Marbach. Une de ses sœurs, toujours vivante, nous a honoré de sa présence en compagnie de nombreux membres de sa famille.
L’ensemble des membres de notre association remercie chaleureusement le soutien de tous les organismes cités plus haut, mais aussi la présence de toutes les personnes qui sont venues assister à cette journée en notre compagnie. Au surplus, une pensée chaleureuse au grand rabbin Harold Weill qui s’est déplacé à chacune des cérémonies pour soutenir et accompagner les familles dans cette journée où, ensemble, nous avons pérennisé le souvenir de tant de disparus, afin de rendre aux victimes toute leur dignité, et que jamais plus l’antisémitisme ne puisse mener à une telle tragédie.
Pour plus d’informations, à partir du lien suivant, retrouvez sur cette page toutes les biographies des personnes qui ont bénéficié d’un stolperstein le 18 juillet 2022 :(En cours de rédaction)
La Reichskristallnacht (ou: Pogromnacht) se déroula dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938 et dans la journée qui suivit.
Pour commémorer ce drame, en association avec le Consistoire Israélite du Bas-Rhin et la ville de Kehl, nous procéderons au polissage des Stolpersteine déjà posés dans les rues de Strasbourg et du département.
Joignez-vous à nous pour honorer la mémoire des victimes, le dimanche 7 novembre. Vous trouverez ici les détails de la manifestation.
C’est la ville de Barr, avant les communes des Bouxwiller, d’Ingwiller, d’Oberhoffen-sur-Moder, de Bischwiller, de Wolfisheim et de Diemeringen, qui la première a accepté d’ouvrir la série de poses des Stolpersteine dans notre département le vendredi 2 juillet.
C’est à la mémoire des quatre membres de la famille Weill, Jaques-Isaac, Lucie, Henri et Lise, et devant leur dernier domicile du 10 rue du Docteur Marcel Krieg, que ces pavés de laiton dorés ont été scellés devant les membres de la familles Rosenbach venus d’Israël, de Paris, de Lyon et de Strasbourg. La maire, Nathalie Ernst, l’ensemble des élus du Conseil municipal de la ville, des sénatrices et députés, des représentants du CIBR, du FSJU, du CRIF, des présidents d’association, des représentants des cultes et du Souvenir français, des principaux de collège et proviseurs de lycée, des membres du conseil municipal des jeunes, des représentants du 6ème Rmat de Gresswiller… ont assisté à cette émouvante cérémonie présidée par l’Association Stolpersteine 67.
Muriel Rosenbach, petite fille descendante de la famille Weill, a évoqué le souvenir de la famille et celui de sa maman qui a échappé à la rafle du 6 janvier 44 à Lyon. Après leur internement à Drancy, les parents et les deux enfants furent assassinés le jour même de leur arrivée à Auschwitz le 8 février 1944.
C’est le grand rabbin, Harold-Abraham Weill qui
a dit à l’issue de la cérémonie le El
Malé Rahamim, un ami de la famille Rosenbach, Jean-Pierre Adjedj a conclu la
cérémonie par un Kaddish, deux prières qui n’avaient jamais été dites à la
mémoire des 4 membres de la famille Weill arrachés à la vie et disparus dans la
tourmente.
Marque de commémoration individuelle qui vient contrer l’idéologie massive de la destruction des Juifs d’Europe durant la Seconde Guerre mondiale, ces Stolpersteine sont devenus en l’espace de 28 ans, le plus grand mémorial décentralisé de la Shoah et de la déportation dans le monde avec près de 76 500 pavés scellés devant le dernier domicile des victimes. En 2022, c’est dans la ville de Strasbourg que seront posés près de 30 Stolpersteine.
Richard Aboaf, Président de l’Association Stolpersteine 67
Nous avions pu procéder à la pose de vingt Stolpersteine à Strasbourg en mai 2019, mais malheureusement il nous avait été impossible de réaliser les poses prévues au printemps 2020.
Après une année d’attente, nous pouvons enfin, dès aujourd’hui 2 juillet à 14h, reprendre notre programme de poses, avec celles de cinq Stolpersteine à Barr, pour la famille Weill qui habitait au 10 Avenue du docteur Marcel Krieg, et se composait de Jacques Isaac, Lucie, Henri et Lise.
Le 27 janvier 2021, à 18h30, nous nous réunissons à nouveau pour notre 2me assemblée générale. Tous sont bienvenus, mais seuls les membres à jour de cotisation au 31 décembre 2020 (ils ont reçu un courriel ou un courrier) peuvent voter.
L’ordre du jour est:
Présentation du rapport d’activité et discussion des poses en 2021;
Présentation du budget de l’association pour l’exercice 2020 et approbation des comptes;
Présentation du projet de budget pour l’exercice 2021 ;
Élection de nouveaux membres du Conseil d’Administration (remplacement par tiers ; quatre sièges ouverts au vote);
Élection de vérificateurs/vérificatrices aux comptes pour l’exercice 2021 ;
Fixation du montant des cotisations ;
Questions diverses.
L’assemblée se tiendra en ligne. Les détails de connexion seront communiqués ultérieurement. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.
Chères et chers membres, votre présence est importante pour faire vivre l’association, et pour parvenir au quorum de un tiers de membres présents, et une moitié de membres présents ou représentés. Si vous ne pouvez pas participez, donnez procuration à un autre membre.
Vendredi 11 octobre, à l’invitation
du président Robert Hermann, le projet Stolpersteine a été présenté aux 33
maires de l’Eurométropole au Salon carré du Centre administratif. A cette
occasion, Anne Thomas, responsable
internationale du projet Stolpersteine venue de Berlin, a présenté la genèse du
projet de l’artiste Gunter Demnig ainsi que sa dimension européenne, Fabienne
Regard, historienne et présidente de l’Association Stolpersteine 67 a développé
le projet local et son extension aux communes de l’Eurométropole et au
Bas-Rhin. Michel Benoilid, directeur de l’école ORT de Strasbourg, a abordé la
dimension pédagogique du projet Stolpersteine, Richard Aboaf, plasticien et
historien d’art, vice-président de Stolpersteine 67, a abordé le thème du
Street art mémoriel et les Stolpersteine dans l’espace public. Les membres de
l’association ont ensuite répondu aux questions des élus sur les conditions de
poses, les démarches à suivre ainsi que le coût de ces pavés de la mémoire…
C’est le Memorbuch du Grand rabbin René Gutman qui a servi de base de
travail aux prochaines poses qui s’échelonneront entre 2020 et 2030. Plus d’une
centaine de pavés de la mémoire concernant au moins une dizaine de communes de
l’Eurométropole, comme Wolfisheim, Lingolsheim, Bischheim, Fegersheim,
Illkirch-Graffenstaden, Schiltigheim, Hoenheim, Kolbsheim, Oberschaeffolsheim…
pourront être posés à la demande des familles et descendants des déportés et
avec l’autorisation des maires de ces communes dans l’espace public pour
commémorer leurs anciens résidents, victimes de la Shoah.
Ces poses de Stolpersteine s’étendent aussi dans le Bas-Rhin, les
communes de Barr, Diemeringen, Bouxwiller, Ingwiller et le Sonnenhof de
Bischwiller, verront leurs premiers pavés posés au lendemain de Pessah 5780.
Après les recherches historiques effectuées cet été à Yad Vashem et aux Archives
départementales 67 par les étudiants en Histoire de l’association, La Fondation
de Berlin vient de nous communiquer son accord.
A l’occasion de cette réunion devant l’ensemble des maires de l’Eurométropole, des livrets sur l’historique des Stolpersteine réalisés par l’ORT Strasbourg ont été distribués aux 33 élus présents et l’exposition, qui est en itinérance depuis sa création en janvier 2019, proposée aux maires qui souhaitent la présenter dans les écoles ou les mairies de leurs communes.
Richard Aboaf, Vice-président de l’association Stolpersteine 67
En juin 2019, Richard Aboaf a publié un long article expliquant les enjeux de la pose des Stolpersteine dans les villes européennes, et plus particulièrement les aspects mémoriels et artistiques.
L’association Stolpersteine 67 a appris avec émotion le décès de Zeev Sternhell, le 21 juin 2020, à Jérusalem. Né en Pologne en 1935, il avait perdu son père mobilisé dans l’armée polonaise au début de la deuxième guerre mondiale, et sa sœur et sa mère dans la Shoah, assassinées dans le camp d’extermination de Belzec.
Après une thèse consacrée à Maurice Barrès, il fut un grand historien du
fascisme et du nazisme en Europe entre les deux guerres, développant la
théorie
qui suscita de nombreuses discussions, de l’ancrage de ces mouvements
dans l’histoire de la France de la fin du XIXme siècle et la remise en
cause des philosophies des Lumières.
Zeev Sternhell fut également un intellectuel engagé dans la vie de son pays. Il fut membre fondateur de l’ONG «La Paix Maintenant», s’exprima dans la page « Opinions » du quotidien israélien Haaretz, et s’éleva contre la colonisation dans les Territoires palestiniens.
Alors que la crise sanitaire nous a empêchés de procéder à la pose de nouvelles Stolpersteine ce printemps, comme il avait été prévu avec Gunter Demnig, les DNA ont publié un nouvel article le 15 juin sur notre association et nos actions. Notre président Richard Aboaf revient sur l’impact du COVID-19 sur les manifestations mémorielles.